Le réseau
électrique est l’ensemble de l’infrastructure de transport de
l’électricité de la production vers l’utilisation. L'essentiel du
réseau est en courant alternatif en 50 Hz (Europe) ou 60 hz (Amérique
du Nord). D'autres fréquences peuvent être utilisées pour des réseaux
particuliers. La production actuelle de l’électricité est basée sur
des centrales nucléaires, thermiques (gaz, charbon, pétrole),
éolienne, énergie solaire ou hydroélectrique (barrages).
La
protection des réseaux électriques désigne l'ensemble des appareils
de surveillance et de protection assurant la stabilité d'un réseau électrique. Cette protection
est nécessaire pour éviter la destruction accidentelle d'équipements
coûteux et pour assurer une
alimentation électrique
ininterrompue.
L'électricité et l'homme moderne sont inséparables
Elle est tour à tour
-
lumière dans les systèmes
d'éclairage et d'affichage,
-
force pour actionner les machines,
les robots et les véhicules électriques,
-
chaleur pour le chauffage et la
cuisson,
-
vecteur d'énergie pour les
appareils électriques de tous les jours
Devenir
ingénieur(e) en énergie électrique, c'est maîtriser ce vecteur
d'énergie et participer au développement de ses applications.
Installation type:
Prises de terre:
La prise de terre
est un élément important d'une installation électrique, elle assure
la liaison avec la masse du sol naturel par les conducteurs de
protection (vert-jaune) vers les carcasses des appareils métalliques
fonctionnant à l'électricité. Elle permet d'écouler les courants de
fuites (Masse). La mise à la masse d'un appareil électrique est le
contact d'un conducteur ou un élément constituant l'installation d'un
appareil électrique en contact avec un élément relié à la prise de
terre.
Il est très
important d'avoir une prise de terre de qualité et de relier les
appareils électriques à la terre. Si l'installation électrique est
de qualité on trouve généralement un disjoncteur différentiel 30 mA
de protection sur les circuits dans le tableau électrique, lors
d'une masse celui-ci déclenche. Dans le cas ou le disjoncteur
déclenche sur un défaut de masse, il faut l'isoler (le débrancher
hors tension) et faire procéder au dépannage par un réparateur.
Dans tous les cas pour remédier au problème il ne faut surtout pas
débrancher la prise de terre, qui résoudra peut être le problème
mais fera courir des dangers d'électrocution aux utilisateurs.
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Les cadres de
porte métalliques
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-
Les
canalisations de chauffage et gaz
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Les bondes
métalliques des baignoires et des bacs à douches
-
Les charpentes
métalliques
-
-
-
Les
convecteurs de chauffage qui ne sont pas à double isolement
-
Les parties
métalliques en général...
Si
l'installation électrique est de qualité on trouve généralement un
disjoncteur différentiel 30 mA de protection sur les circuits dans
le tableau électrique, lors d'une masse celui-ci déclenche. Dans le
cas ou le disjoncteur déclenche sur un défaut de masse, il faut
l'isoler (le débrancher hors tension) et dépanner le récepteur ou
le circuit en défaut. Dans tous les cas pour remédier aux problèmes
il ne faut surtout pas débrancher la prise de terre, qui résoudra
peut être le problème mais fera courir des dangers d'électrocution
aux utilisateurs.
NB : certains appareils ont un symbole avec un double carré sur
l'enveloppe, ces appareils ne doivent pas être reliés à la terre,
la construction indique qu'ils sont à double isolement.

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disjoncteur
abonné 15/45 A = 10 mm²
-
disjoncteur
abonné 30/60 A = 16 mm²
-
disjoncteur
abonné 60/90 A = 25 mm²
Constitution d'une
prise de terre
Lors de la
construction d'une maison neuve la prise de terre ceinture la
maison, elle est réalisée en fond de fouille de la maison, une
câblette de terre de 25 mm² de section est placée horizontalement
au fond de la tranchée en périphérie de la maison, et des piquets
sont plantés (piquet en acier galvanisé de 1,20 m ou 2 m) et
espacés d'une distance d'environ 2 à 3 mètres. Dans certaines
régions, la terre étant de bonne qualité (conductrice) le nombre de
piquet est faible. Pour réaliser une prise de terre dans une maison
existante (rénovation) il faut réaliser une tranchée d'un mètre de
fond et placer une câblette de terre de 25 mm² de section en fond
de la tranchée posée horizontalement et planter des piquets espacés
d'un ou deux mètres en fonction de la longueur de la tranchée, une
fois les piquets plantés il faut procéder à la mesure de la prise
de terre à l'aide d'un contrôleur de terre, ci la mesure est
correcte la tranchée peut être refermée sinon continuer la tranchée
et augmenter le nombre de piquets. Lors du remblayage de la
tranchée il est impératif de placer un grillage avertisseur rouge
au-dessus à environ 0,20 m de la câblette. Le raccordement dans le
local ou se trouve le tableau électrique est réalisé via une
barrette de coupure de terre, celle-ci permet de mesurer sa valeur
et doit être toujours fermée (les deux plots reliés). La valeur de
la prise de terre pour être de qualité doit être inférieure à
environ 40 Ohms, l'idéal est de 1 ou 2 Ohms. Dans les logements
toutes les parties métalliques doivent être reliées à la barrette
terre et raccordées coté tableau de protection dans tous les cas
les parties métalliques ne doivent pas être utilisées comme prise
de terre.
Calcul
approximatif de la valeur d’une prise de terre réalisée
horizontalement avec un petit câblette de 25 mm² :
R = 2φ
/ L
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Terrain arable
(cultivable), humide, remblai = 50 Ω
/ M
-
Terrain arable
maigre, remblai grossier, gravier = 500 Ω
/ M
-
Terrain
sableux, caillouteux, roches imperméables = 3000 Ω
/ M
Résistivité d'un terrain selon sa composition
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sol
marécageux |
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limon |
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humus |
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tourbe
humide |
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argile
plastique |
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marnes et
argiles compactes |
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marnes du
jurassique |
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sable
argileux |
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sable
siliceux |
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sol
pierreux |
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sol
pierreux et gazon |
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sol
calcaire tendre |
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sol
calcaire compact |
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schiste |
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micaschiste |
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granit et
grès |
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granit et
grès altérés |
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Résistance d'une prise de
terre selon le type de terrain et la technique d'installation
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arables gras remblais humide
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arables maigres remblais grossiers
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sol pierreux sec sable sec
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boucle fond
de fouille |
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1 piquet
vertical de 2 mètres |
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4 piquets
verticaux aux angles |
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tranchée de
10 mètres |
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Quelques
applications:
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Bâtiments |
Industries |
Raffinerie |
Télécoms |
Espace vert |
La foudre: Un
danger contre tous
Lorsque de l'air
anormalement froid recouvre de l'air anormalement chaud, les
conditions sont favorables au déclenchement des orages. De violents
courants d'air verticaux entraînent l'humidité, les fragments de
glace, les grêlons et les gouttelettes d'eau à l'intérieur du nuage.
L'on ne connaît pas encore exactement les mécanismes à l'origine de
la tension qui se forme dans les nuages d'orage. Cela tient au fait
que la physique des éclairs et des orages englobe 15 ordres de
grandeur différents. A l'une des extrémités de l'échelle se trouvent
les phénomènes nucléaires qui déclenchent le processus
d'électrisation des nuages, des «jeux» de particules de l'ordre du
millionième de millimètre; à l'autre, les courants ascendants et
descendants provoqués par les cumulonimbus en pleine maturité, qui
complètent la charge électrique et s'étendent sur des dizaines,
voire des centaines de kilomètres.
L'éclair
Son déclenchement
Deux charges
électriques opposées sont fortement attirées l'une vers l'autre. Au
bout d'un moment, la couche d'air intermédiaire, isolante, ne peut
plus empêcher les charges de se rejoindre, et une décharge électrique
a lieu (ionisation). Les charges négatives dans la partie basse du
nuage se déplacent vers les charges positives de la terre selon un
parcours aléatoire en zigzag (invisible) appelé traceur par bonds ou
amorce échelonnée (Le traceur par bonds met un centième de seconde
pour arriver au sol et se déplace à environ 200 km/s).
Par bonds successifs, l'éclair pilote, sorte de boyau rempli
d'électrons, descend en direction de la terre en suivant la plus
forte intensité de charge. Quand il atteint les derniers décamètres
qui le séparent de la Terre, une décharge (autre boyau similaire)
partant d'un point du sol monte à sa rencontre. Lorsque la liaison
s'établit entre les deux boyaux se produit ce qu'on appelle la
décharge principale, un courant circulant du sol vers le ciel tantôt
suivi de plusieurs post-décharges.
Cette charge positive se propage extrêmement vite. Tout cela se
répète rapidement dans le même coup de foudre, ce qui donne à
l'éclair son apparence vacillante. Le processus continue jusqu'à ce
que toutes les charges se soient dissipées.
La plupart des coups foudre qui ont lieu se
produisent entre
nuages. Toutefois, s'il y a assez de charges dans l'air, la décharge
s'effectuera entre un nuage et le sol. Seul un coup de foudre sur
quatre frappe le sol. 90% des éclairs nuage/Terre s'allument dans la
couche chargée négativement. Si celle-ci est chassée par le vent, des
éclairs nuage/Terre peuvent également s'échapper de la zone
supérieure, qui est de charge positive. Mais des éclairs peuvent
aussi se précipiter vers un nuage en partant de points élevés d'un
relief. L'intensité du courant augmente à la puissance cinq en
fonction de l'importance de l'orage. Les gros orages peuvent
déclencher plus de 100 éclairs à la minute.
Longueur de la trajectoire d'un éclair
La longueur des
éclairs peut aller de 100 m à 20 km dans le cas de l'éclair sinueux.
Sa vitesse atteint 40000 km/s, donc un peu plus d'un dixième de la
vitesse de la lumière. Sont épaisseur est d'environ 3 cm.
Température de l'air autour de l'éclair
La température de
l'air est très élevée, environ 30000 degrés (5 fois la température du
soleil!) le long du trajet de l'éclair. (L'air traversé par l'éclair
est "grillé"!).
énergie dégagée par l'éclair
On connaît
aujourd'hui la puissance de la foudre: un courant de 30000 ampères
correspondant à une tension de 100 millions de volts.
Couleur d'un éclair

La couleur de
l'éclair nous informe sur la composition de l'air ambiant.
-
Un éclair rouge
indique de la pluie dans l'air.
-
Un éclair bleu
la présence de grêle.
-
Un éclair jaune
est un signe d'une quantité importante de poussière dans
l'atmosphère.
Un éclair blanc
est signe d'un air très sec.
éclairs de chaleur
Vous avez déjà vu
des éclairs sans avoir entendu le tonnerre qui l'accompagne? Ce genre
d'éclair est souvent appelé "éclair de chaleur".
Les "éclairs de
chaleur" sont en fait produit par des orages lointains... si loin que
vous pouvez voir l'éclair mais le tonnerre ne peut se rendre à
l'endroit ou vous trouvez.
Voici pourquoi: la
vitesse de la lumière (300 000 000 m/s) est extrêmement rapide par
rapport à celle du son (300 m/s) (1 million de fois plus rapide pour
être plus précis). De plus, le coup de tonnerre et son onde se
dissipent plus facilement en se propageant et, lorsqu'on est trop
loin, le tonnerre ne se fait plus entendre.
Quelques statistiques
Il y a environ 20
millions d'orages par an. (50000 par jour).
Diamètre d'un
orage: 15 à 25 km.
Extension
verticale 10, 12 ou 15 km.
Durée 1 ou 2
heures (ou plus si bien violent).
à tout moment, 100
éclairs frappent la surface terrestre: total annuel mondial:
32,000,000 éclairs
Le tonnerre
C'est le sous-produit
de la foudre. Tout au long de la trajectoire de l'éclair, d'une
largeur de quelques centimètres, en traversant les molécules de
l'atmosphère, les réchauffent et catapultent leurs électrons hors de
leurs orbites. La dilatation subite du canal d'air causée par le
réchauffement forme des ondes de surpression : ces ondes de choc sont
comparables à celles qui sont formées par un coup de canon. L'air
dans le canal est dilaté.
Le tonnerre est donc dû à l'expansion explosive qui accompagne une
montée soudaine et rapide de la température. Lorsque l'éclair est
court et droit, les ondes sont perçues sous la forme d'un seul coup
de tonnerre. Mais si le trajet est long et ramifié, on entend alors
une succession de grondements (parce que l'éclair frappe à une
distance qui est souvent à plusieurs kilomètres de son point de
départ, alors qu'il faut environ 3 secondes pour que le son parcoure
un kilomètre.) Plus l'orage est loin, plus le tonnerre est perçu
comme un grondement; plus il est rapproché, plus il ressemble à un
claquement sec.
Chaque électron arraché à sa propre orbite est rapatrié sur une autre
orbite par un noyau d'atome; l'énergie acquise précédemment est alors
émise par l'électron sous forme de particules lumineuses: nous voyons
l'air s'illuminer. Les trois quarts des éclairs projettent leurs
lueurs à l'intérieur des nuages, un quart entre les nuages et la
Terre.
Evaluation
de la distance d'un orage
On voit tout d'abord l'éclair, puis on entend le tonnerre, tout
simplement parce que la lumière voyage environ 1 million de fois plus
vite que le son. (vitesse du son = 337 m/s; vitesse de la lumière =
300000 km/s). On peut évaluer la distance de l'orage de 2 façons:
- En comptant le nombre de secondes qui séparent la vision de
l'éclair et le bruit du tonnerre et en divisant ce nombre par 3, on
aura la distance nous séparant de l'orage en kilomètres. (Par
exemple, si 6 secondes séparent l'éclair du tonnerre, alors on sait
que l'orage est situé à 2 km de lieu où l'on est.)
- En comptant le nombre de secondes qui séparent la vision de
l'éclair et le bruit du tonnerre et en multipliant ce nombre par 300,
on aura la distance nous séparant de l'orage en mètres.
Les dangers de la foudre
Si les éclairs sont aussi dangereux, c'est qu'ils déclenchent une
puissance de destruction quadruple: des ondes de courant, de chaleur
et de pression ainsi qu'un effet électromagnétique à distance. Un
éclair qui touche une ligne de courant en tombant sur une maison peut
griller l'ensemble des appareils électriques. Par sa chaleur, il peut
incendier des maisons, surtout si celles-ci sont en bois. A cela
vient s'ajouter la force explosive énorme de l'éclair: à haute
température, l'air et l'humidité se dilatent instantanément. L'éclair
peut abattre un arbre gigantesque ou une tour dont les murs sont
humides comme si l'on avait placé en leur centre une puissante charge
de dynamite. L'onde de pression, équivalente à 50 atmosphères, peut
catapulter des personnes en l'air sur plusieurs mètres. Enfin,
l'effet électromagnétique à distance peut avoir des conséquences
particulièrement dévastatrices sur nos électroniques : le courant
induit peut détruire une puce électronique même à quelques centaines
de mètres de distance.
Protection contre
la foudre
Que faire lorsqu'on
est surpris par un orage et que l'on se trouve à l'extérieur ? Le
mieux est de se réfugier dans un bâtiment ou une voiture. Si ce n'est
pas possible, il faut s'éloigner des arbres isolés, des sommets ou
des arêtes, car la foudre frappe le plus souvent le point le plus
élevé qu'elle trouve dans la région. En forêt, les arbres les plus
hauts constituent un danger plus grand que les petits, surtout s'ils
se trouvent à la lisière. La décharge de l'éclair se propage dans le
sol dans toutes les directions et produit des tensions qui ne
s'atténuent progressivement qu'avec la distance. Il ne faut
donc jamais se coucher sur
le sol lorsqu'un orage éclate, mais se mettre en position accroupie,
bras et jambes repliés, de préférence dans une cuvette au sol sec.
Si quelqu'un est
frappé par la foudre et perd connaissance, le bouche-à-bouche peut le
sauver de l'étouffement. Souvent, la décharge électrique de l'éclair
atteint le cerveau primaire, qui gouverne la motricité des poumons.
Le bouche-à-bouche permet de soutenir l'action des poumons jusqu'à
que le cerveau reprenne son fonctionnement normal
Les installations à
cage
La protection par cage maillée consiste en la réalisation, en surface
d’un bâtiment, d’une cage de Faraday à larges mailles, reliées au sol
à des prises de terre. Des tiges de faibles dimensions (0,5 mètre),
appelées pointes de choc, sont disposées en pourtour des mailles des
toitures et sur toutes les émergences (cheminées, édicules ...)
La taille des
mailles ainsi que la distance entre deux déscentes sont fonction du
niveau de protection à réaliser comme décrit dans la NF C 17-100 :
La cage maillée ne
peut cependant protéger que ce qu’elle enserre.
Le fil tendu
Ce système
consiste à réaliser la protection d’une structure en évitant de
rentrer en contact avec celle - ci. Cette protection est la plus
souvent utilisée dans le cas où des produits dangereux seraient
stockés dans la structure.
Ce système
nécessite la mise en place de pylônes avec haubanage pour porter les
câbles et autant de prises de terre.
La tige simple
Aussi appelées paratonnerres à tige de type Franklin, ces
installations consistent en l’édification, en partie haute des
structures à protéger, de pointes effilées reliées à la terre par le
chemin le plus direct.
On peut alors
déterminer un cône de protection qui est fonction de la hauteur où
celle-ci se situe et du niveau de protection.
Contrairement à la
cage maillée, celle-ci protège les éléments qui sont dans son rayon
de protection.
Le PDA
Le principe d’un Paratonnerre à Dispositif d’Amorçage consiste à
équiper une tige simple d’un dispositif permettant de réduire la
valeur des temps d’amorçage.
Le rayon de
protection proposé par ce type de paratonnerre est donc largement
supérieur à une tige simple, pouvant même atteindre 120 m en niveau
III.

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